×

Agnès GUÉRIN

PARCOURS ARTISTIQUE

Née en 1971 à Paris, où elle a passé sa jeunesse, Agnès Guérin se passionne très tôt pour le dessin et découvre à 9 ans la peinture à l’huile à l’atelier Elzévir. Elle se nourrit d’abord des peintres classiques, Michel-Ange, Raphaël, les frères Le Nain, Watteau, Poussin, Rembrandt .

Adolescente, elle fréquente des ateliers publics de la ville de Paris en quête des secrets d’ateliers. Après un bac général en Sciences Économiques et Sociales, l’enseignement de l’école Saint-Charles (où elle obtient une licence d’arts plastiques) lui ouvre l’accès à l’art moderne et contemporain ; d’un point de vu pictural, Munch est un électrochoc, Bacon une révélation, Hans Hartung une libération. C’est une période riche en expérimentation, elle tentera des peintures audacieuses avec ses « Anthropographes » où se mélangent la confrontation des tonalités et la vivacité du geste.

La figuration revient très vite dans son travail : en 1998 elle quitte Paris pour le Grand Ouest et abandonne toute forme d’abstraction. Puisant son inspiration dans son vécu, dans des situations, dans des rencontres elle se lance dans une recherche figurative de la représentation humaine, qu’elle exprime dans des scènes de genre et des portraits.

Aujourd’hui, après moult déménagements et petits boulots, elle s’est posée à Saint-Nazaire et se consacre de nouveau pleinement à son travail pictural.

DÉMARCHE ARTISTIQUE

Loin d’une peinture académique, elle peint des visages aux traits pronocés dépouillés de détails superflus pour ne laisser paraître avec force que l’émotion du moment et l’expression qui en découle.

Elle explore l’âme humaine et cherche à exprimer des émotions, des humeurs ; la ressemblance avec le modèle -quand il y en a un- lui importe peu. Ses portraits à la peau lissée sont marqués par des cicatrices plus ou moins béantes, par des stigmates de la vie, par des rides, sillon de l’émotion ; les yeux interrogent, les regards se croisent, se dérobent, interpellent.

Expression d’un sentiment, les lignes singulières des tempes et des pommettes donnent à ces dernières une structure inattendue ; elles sont comme une invitation à pénétrer les chaires pour découvrir ce qui se cache derrière le masque épidermique.